La création plastique à l'épreuve des risques majeurs
Artistes , scientifiques & philosophes prennent position
Exposition et colloque
du 10 Mai au 4 Juillet 2010
Ecole Supérieure d'Art de Metz Métropole
Pour cette exposition qui a lieu à l'occasion de l'ouverture du Centre Pompidou-Metz, mon projet d'installation (Réduction du paquet d'ondes), bien que pré-sélectionné, n'est finalement pas retenu. Il est néanmoins présenté dans la bibliothèque de l'appel à projet, installée conjointement à l'exposition.
(vue de l'exposition : au premier plan, le village innondé d'Alain Declercq)
Scénarios cataclysmiques du dérèglement climatique, épuisement des ressources naturelles, menace nucléaire, pandémies, nocivité des ondes électromagnétiques, OGM, crise financière mondiale… Nos vies sont désormais hantées par le syndrome du risque majeur, relayé par les médias et les débats d’experts. L’homme est au centre de ces perturbations, les subit, mais en est souvent la cause. S’il prend peu à peu conscience de l’état de notre monde, est-il encore en capacité d’agir avec discernement ? Comme tout un chacun, l’artiste est embarqué, mais plus que d’autres, il cherche et vise à travers ses oeuvres autre chose que l’art. Quelles sont les nouvelles formes de l’engagement? Que peut un artiste dans cet âge de la peur? Une exposition et un colloque s’inscrivant dans le contexte de l’ouverture du Centre Pompidou-Metz ont l’ambition de mettre en présence des philosophes, des artistes et des scientifiques, tous fortement impliqués dans ces prospectives et tous concernés par nos capacités créatrices à l’épreuve des risques majeurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire